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Laurence Boissier

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Laurence Boissier
Laurence Boissier en mars 2018
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
Nationalité
Activités
Écrivaine, architecture d'intérieurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Directeur de thèse
Pierre Vitoux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée

Laurence Boissier, née en 1965 à Genève et morte le dans la même ville[1],[2], est une artiste, et auteure suisse d'expression française[3] lauréate du prix suisse de littérature 2017[4].

Laurence Boissier étudie l’architecture d’intérieur à l’École des arts décoratifs de Genève (CFC). Elle travaille ensuite pendant deux ans comme déléguée du CICR, visiteuse de prisons en Serbie puis en Afrique du Sud. Durant une dizaine d’année, elle travaille pour le canton de Genève comme ingénieure en physique du bâtiment[3].

Laurence Boissier étudie ensuite à la Haute école d'art et de design de Genève et termine son bachelor en option art/action en 2009[5]. Elle est auteure de plusieurs recueils de textes et d'un roman d'une écriture concise où des milieux conventionnels sont déréglés par un grand sens du cocasse[6],[7]. Elle est membre depuis 2011 du collectif d'auteurs et de musiciens romands et alémaniques Bern ist überall[3]. Laurence Boissier a vécu et travaillé à Genève.

Elle décède dans cette ville en janvier 2022, des suites d'une « maladie fulgurante »[2].

Publications

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Bibliographie

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Distinctions

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Références

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  1. Marc Lalive, « Laurence Boissier s’est tue », sur Le Courrier, (consulté le )
  2. a et b Lisbeth Koutchoumoff Arman, « Laurence Boissier, l’élégance jusqu’au bout », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  3. a b et c Thierry Raboud, « L’heureuse imposture », Le Courrier,‎ , p. 24 (lire en ligne).
  4. a et b « Prix suisses de littérature 2017 : Laurence Boissier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Literatur Preise.
  5. « Anciens étudiants »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Haute École d'Art et de Désign - Genève.
  6. Anne Pitteloup, « Délicieux décalages », Le Courrier,‎ . « L’humour, en littérature, est chose subtile (…) Laurence Boissier y parvient à merveille au fil de textes pince-sans-rire aussi brefs qu'efficaces, traversés par un humour ravageur et tout en demi-teinte, qui naît d'un jeu avec les attentes du lecteur ainsi que d'un décalage entre le ton et le propos ».
  7. Michel Audétat, « Que se passe-t-il dans les écoles d'art ? », Le Matin Dimanche,‎ . « Mais son humour lui sert aussi à accroître l'étrangeté du monde. Au-delà du cocasse, il y a chez elle un sens de l'absurde qui se dépose comme un vernis à la surface des réalités ordinaires ».
  8. Julien Burri Julien Burri, « Hommage à Laurence Boissier », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. « Bourse d'aide à l'écriture pour nouvel-le auteur-e : Liste des lauréat-e-s », sur ville-geneve.ch, Ville de Genève, (consulté le ).
  10. « Prix atelier Studer/Ganz en Suisse romande »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Fondazione Studer/Ganz, sur a-d-s.ch, Autrices et Auteurs de Suisse, (consulté le ).
  11. « Laurence Boissier Inventaire des lieux », sur artfiction.ch, (consulté le ).
  12. Julien Burri, « Laurence Boissier, l'humour comme une politesse », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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